du Gilwesk

du Gilwesk Cane Corso

Cane Corso

tout sur la dysplasie !

LA DYSPLASIE DE LA HANCHE

Oh petit bonheur la chance !


qui peut  dire que le chiot va etre A ?  ,sachant que c'est pas parce que les deux parents sont A (ce qui est tres rare chez le cane corso)  que les chiots vont etre A


DE PLUS LA RADIO OFFIELLE SE FAIT A MINIMUM 12 MOIS ET 1 JOUR


Sachez qu'un chien radiographié B  peut devenir C vis vers ca


sachant que le resultat peut varier ,et changer a differentes periodes de sa vie ( age ,mode de vie ..)


STOP AU VETO QUI VEULENT RADIOGRAPHIER LES CHIOTS A 5 OU 6 MOIS ( c'est meme pas fiable ,ca panique les gens ,et en plus ils mettent tout sur le dos de l'eleveur !!!!!!!!!!!!!!!!!!!)


IL YA LA DYSPLASIE  et la dysplasie invalidente ,C'est pas parce que vous avez un chien D qui va pas vivre normalement,etc.... et que ce sera pas un chien de grande qualite meme pour repro


il faut savoir que la pluspart des cane corso sont pas radiographiés ,puisque la radio n'est PAS OBLIGATOIRE POUR LA CONFIRMATION ET LA REPRODUCTION et de plus certins cane l'ont ete mais ayant  un résultat décevant ,il n'est pas communiqué

- le caractère héréditaire : c'est à dire transmis par les parents ou grands-parents ...

Un chien peut être porteur de dysplasie et ne jamais la déclarer et la transmettre à ses descendants,autant qu'un chien sain peut devenir dysplasique à cause du manque de connaissances et d'attention des propriétaires , explications :

- le facteur environnement : pas d'exercices brusques,intensifs avant les 1 an du chiot

Eviter les escaliers,sauts,courses brutales et dérappages sur le carrelage qui déforment les articulations et font que la hanche souffre et les phases de jeu ne devant pas durer plus d'une demi-heure

Le chiot doit être au repos et ne pas forcer!

- la facteur alimentation : choisir des croquettes de bonne qualité , haut de gamme pour chiots de grandes tailles est fortement conseillé,au moins la première année,cela conditionnera sa resistance physique pour plus tard et son espérennce de vie

Ne pas sur-alimenter le chiot , évitez la prise de poids rapide , sinon il aura des troubles articulaires , gardez-le plutôt mince la 1ère année : il aura le temps de grandir , être plus solide , se muscler ( à partir de 8 mois ) et prendre son poids idéal doucement

Sachant que le Club de race du Cane Corso ( AFCC ) prend en compte la dysplasie A (aucun signe)

La dysplasie B (hanches sensiblement normales)

Et la C (dysplasie légère)

Pas d'affolement : le chien n'est pas handicapé !

Surtout que le stade de dysplasie augmente avec l'âge du chien , c'est l'usure normale de l'articulation de la hanche , cela concerne toutes les grandes races

 

Dysplasie (suite ) n'est pas héréditaire !!!!!!!!!!!!


La dysplasie coxo-fémorale




 


La
dysplasie de la hanche est un développement anormal des articulations
des
hanches. Jusqu'à aujourd'hui, les vétérinaires pensaient que cette
affection reposait sur une base génétique. Cela n'est malheureusement
pas le cas. L'environnement dans lequel le chiot
évolue ainsi que l'alimentation industrielle sont maintenant montrés
du doigt et il s'avère que ces 2 facteurs sont une source majeure de la
dysplasie!




 




En
effet, un chiot, surtout de grande race, qui fait trop d'efforts, de
sauts, qui montent les escaliers etc... ainsi que les chiots nourris
aux croquettes ou aux boîtes, ont de fortes chances de développer une
dysplasie.




 




Pourquoi la nourriture???




Tout
simplement parce que l'alimentation industrielle n'est pas dosée
correctement, q'elle est "bourrée" de tout est n'importe quoi, ce
qui fait que les chiots grandissent très, voir trop vite, ce qui
endommage et fragilise leurs
articulations.




Certains vétérinaires, plus soucieux du bien-être animal que de leur
porte-feuille, étalent enfin au grand jour, la vérité sur la dysplasie!



Source: Transanimal 




 




L'erreur du millénaire de la médecine
vétérinaire
!!!




 




- Situation de départ: 




Les maladies de
l'appareil locomoteur et du squelette du chien représentent depuis des
dizaines d'années un important problème en médecine
vétérinaire. Les statistiques des sociétés canines des pays
occidentaux indiquent que 70 à 75 % de l'ensemble de la population
canine sont concernés. Dans la quasi-totalité des races, plus de la
moitié des chiens présentent des atteintes pathologiques, notamment
au niveau de l'acétabulum et du fémur - cotyle et tête fémorale. Ces
atteintes sont appelées dysplasie de la hanche (DH) ou
Canine Hip Dysplasia (CHD).



Jusqu'à présent, l'étiologie ou la cause incriminée dans la
dysplasie de la hanche du chien était généralement une hérédité
multifactorielle. Le concept, issu de l'élevage d'animaux domestiques
et de boucherie, précise qu'en plus des facteurs héréditaires, les
effets de l'environnement - notamment l'alimentation - jouent également
un rôle dans l'expression d'un caractère. La relation
est exprimée par le taux d'héritabilité ou d'hérédité. Dans le cas
de la DH du chien, le pourcentage maximal supposé était de 60 % soit 0,2
à 0,6 pour un.



Aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en France et en Allemagne, les
associations d'élevage canin ont élaboré des systèmes radiographiques
pour diagnostiquer la dysplasie de la hanche et y
remédier. Ce n'est qu'en Allemagne et dans quelques autres pays
européens que la DH devait être éliminée en excluant les chiens atteints
de l'élevage des populations de différentes races. Ces
mesures génétiques se sont toutefois révélées inefficaces sur trente
ans. En Allemagne, le Verband für das Deutsche Hundewesen (VDH)
(Association Cynologique Allemande) n'a obtenu, malgré ses
efforts, absolument aucun résultat par rapport à l'American Kennel
Club (AKC) aux Etats-Unis, au Kennel Club (KC) en Angleterre ou à la
Société Centrale Canine (SCC) en France. Dans l'ensemble
des pays occidentaux, la dysplasie de la hanche touche toujours
environ 60-65 % de l'ensemble de la population canine. A cette anomalie
s'ajoutent d'autres pathologies de sorte que le taux de
morbidité totale des anomalies du squelette s'élève à 70-75 %. Dans
la plu part des cas, la DH coexiste avec d'autres atteintes du
squelette.



Les médecins vétérinaires des pays occidentaux ont exigé une
"alimentation équilibrée" sans pour autant en préciser les détails et
s'en sont remis à l'industrie fabriquant les aliments pour
animaux pour nourrir le chien avec des "aliments complets
optimisés". Actuellement, 80 à 85 % de l'ensemble des chiens sont
totalement ou partiellement nourris avec de la nourriture prête à
l'emploi d'origine industrielle qui est ainsi devenu la référence en
matière d'alimentation canine saine. Ces nouvelles méthodes
d'alimentation n'ont toutefois pas non plus permis d'obtenir une
amélioration significative de la morbidité de la dysplasie de la
hanche. De plus, il existe plutôt de nombreuses affections d'origine
alimentaire au niveau de divers systèmes organiques et ceci
se traduit par un taux de morbidité totale très élevé.



Selon Marc Torel et Klaus Dieter Kammerer - un vétérinaire et un
journaliste scientifique de formation médicale - les méthodes d'élevage
et les aliments industriels actuels pour chiens ne
permettent d'obtenir aucune amélioration des taux de morbidité de la
dysplasie de la hanche parce que cette pathologie n'est pas héréditaire
et que les aliments actuels pour chiens n'évitent pas
la DH mais, bien au contraire, la favorisent. Selon ces auteurs, la
seule cause de la dysplasie de la hanche du chien est une malnutrition.






- Un article de la TU a fait sensation à l'échelle international!




En 1996, la
revue vétérinaire renommée "Tierärztliche Umschau"(TU) a publié l'exposé
"Notes actuelles sur la dysplasie de la hanche chez le
chien" de Marc Torel et Klaus Dieter Kammerer. Les auteurs y ont
exposé et analysé l'ensemble du développement de la dysplasie de la
hanche. Ils ont précisé que le caractère héréditaire de la
dysplasie de la hanche n'avait jamais été formellement démontré et
objectivement prouvé, ce qui explique pourquoi les programmes d'élevage
des trente dernières années étaient restés inefficaces.
(Tierärztliche Umschau, Année 51, pages 455 et suivantes., 1996)



Selon Torel/Kammerer, l'ensemble des éléments indique plutôt que la
DH a une étiologie alimentaire/hormonale et une pathogénie due à une
malnutrition et à une hyper production d'hormone
somatotrope, de triiodothyronine (T3), de thyroxine (T4), de
parathormone et de facteur de croissance de type insulinique IGF-I dans
l'organisme du chien. Les auteurs ont ensuite tiré des
conclusions sur l'alimentation et l'entretien du chien et ont
indiqué comment prévenir les atteintes du squelette.



Ils ont ainsi précisé que la DH avait une étiologie et une
pathogénie d'origine alimentaire et hormonale. La malnutrition entraîne
une hyper production de l'hormone de croissance, des hormones
thyroïdiennes triiodothyronine et thyroxine, de la parathormone et
du facteur de croissance de type insulinique dans l'organisme du chien.
Les auteurs ont décrit de manière détaillée les
particularités de la malnutrition et ses conséquences néfastes sur
le squelette.



La publication a suscité un vif intérêt dans le milieu vétérinaire
et de nombreuses réactions à l'échelle mondiale. Les auteurs et la
rédaction de la revue TU ont reçu des lettres d'approbation
tout à fait positives provenant des Etats Unis, de toute l'Europe et
même d'Afrique du Sud.






- La guerre de Trente Ans et ses violents combats!




Ces "Notes
actuelles" à sensation ont été la base de l'ouvrage intitulé "La Guerre
de Trente Ans 1966-1996" publié en 1997. Le livre que les
auteurs décrivent avec une certaine autodérision comme étant une
œuvre de combat et de lutte, a livré d'autres données, d'autres faits et
d'autres arrière-plans sur le thème de la dysplasie de la
hanche, notamment dans la 2ème édition révisée et complétée, parue
en mars 1999. (ISBN 3-9807236-1-5)



Le titre se réfère à la guerre de religion de 1618-1648 qui avait
éclaté en Europe centrale. En effet, selon l'exposé doté de nombreuses
pointes d'ironie, les mesures de lutte contre la dysplasie
de la hanche prises par les associations et les fédérations par
suite des avis dogmatiques existants étaient de nature guerrière et
finalement tout aussi inutiles par rapport au résultat
recherché.



Le manuel, par sa Furor teutonicus - son impétuosité teutonique - a
généré des fureurs. Les auteurs Torel/Kammerer s'y entendaient en joute
oratoire et maniaient l'épée avec finesse mais savaient
aussi recourir à la grosse artillerie. Les hostilités avec attaques
et contre-attaques entre les auteurs et les personnes concernées de
l'industrie et des milieux vétérinaires occupent
actuellement encore diverses autorités responsables. La
Bundestierärztekammer (le Conseil de l'Ordre des Médecins Vétérinaires),
le VDH (Association Cynologique Allemande ) et la société
Waltham/Effem ont boycotté le livre après accord du groupement
professionnel et ont ainsi étouffé les informations destinées aux
vétérinaires, aux associations et aux fédérations.



Comme ces mesures n'ont pas permis d'éviter la diffusion de
l'ouvrage par le biais du bouche-à-oreille, le Conseil de l'Ordre des
Vétérinaires et Waltham/ Effem ont poussé l'Association
Cynologique Allemande à obtenir l'interdiction du livre auprès du
Tribunal de Grande Instance de Dortmund. Comme l'ordonnance de référé
obtenue le 23.09.1999 auprès de la 7ème Chambre Civile,
partiale et sous influence, n'a pas non plus pu stopper la vente du
livre, le VDH s'est lancée dans une intrigue auprès de la société
boursière de la Librairie Allemande à Francfort et a obtenu
le 10.02.2000 une suppression du titre dans le répertoire des livres
disponibles (répertoire VLB en allemand pour "Verzeichnis lieferbarer
Bücher"). Cette situation a placé de fait "La Guerre de
Trente Ans" sur l'index des livres interdits, car il n'est plus
disponible en librairie ou sinon qu'à grands frais. Les premières
mesures judiciaires prises à l'encontre de la société boursière
auprès du Tribunal de Grande Instance de Francfort ont d'abord
échoué parce qu'en coulisse, les juges avaient été manipulés et que des
arrangements avaient été trouvés en faveur de le VDH et de
son donneur d'ordre. Mais entre-temps, il a été obtenu la promesse
qu'à l'avenir, le livre continuera à être publié et qu'il pourra être
acheté en librairie.



Avec des décisions prédéfinies, inconciliables avec la
réglementation juridique en vigueur et dépourvues de tout fondement
légal ainsi qu'avec une grossière violation du droit de procédure
civile, la 7ème Chambre Civile du TGI de Dortmund a, le 16.03.00,
donné suite aux demandes de le VDH d'interdire le livre et a, dans le
même temps, enfreint le droit fondamental de la liberté de
presse. Les procédures ne sont toutefois pas encore définitives et
irrévocables. Au contraire, elles vont être vérifiées et fixées par la
Chambre d'entente du Cour d'Appel de Duesseldorf et par
le Cour d'Appel de Hamm.



En revanche, le parquet de Dortmund a entre-temps ouvert une enquête
à l'encontre de Christa Bremer, la 3ème présidente de l'Association
Cynologique Allemande, son secrétaire Bernhard Meyer et
son avocate permanente Claudia Marienfeldt pour fausse déclaration
sur l'honneur et dissimulation de vérité au procès. Une procédure
d'enquête est également en cours auprès du même parquet contre
le président Becker de la 7ème Chambre Civile qui s'est montré
partial et incorrect et contre ses assesseurs, mesdames Altemeier et
Meyer-Te-genthoff pour application volontairement incorrecte du
droit. Dans le même temps, le président du Cour d'Appel de Hamm
vérifie dans le cadre d'un contrôle hiérarchique, les manipulations et
la suspicion de corruption à Dortmund.



Le parquet principal compétent en matière de criminalité financière
et médicale à Mannheim instruit actuellement une procédure contre le
trio infernal constitué par le Conseil de l'Ordre des
Vétérinaires, l'Association Cynologique Allemande et Waltham/Effem
pour suspicion de tromperie, concurrence déloyale et corruption active
et passive. L'estimation de la qualité des élevages
calculée informatiquement par le Dr. Beuing de l'institut d'élevage
animal et de génétique des animaux domestiques de l'Université de Gießen
fera aussi l'objet d'une enquête du parquet au titre
d'objet de charlatanerie à des fins de profit.



Le trio infernal a forcément établi une diffamation à l'encontre des
auteurs Torel/ Kammerer et les a rendus totalement non dignes de foi
car si leurs affirmations étaient exactes, l'élite de la
cynologie, les vétérinaires et l'industrie de l'alimentation animale
seraient discrédités et compromis sans pareil en raison de leur
charlatanerie et du gâchis dont ils se sont rendus
responsables pendant des décennies. L'ouvrage "La Guerre de Trente
Ans" est ainsi devenu une importante affaire politique.






- L'erreur du millénaire de la médecine vétérinaire!




Une année plus tard, le 20.09.2000, Klaus Dieter Kammerer a réédité sa nouvelle version intitulée:






"L'erreur du millénaire de la médecine vétérinaire!" avec le
sous titre "La dysplasie de la hanche par malnutrition: Anomalie
squelettique non héréditaire du chien"




(ISBN 3-9807236-0-7)




Dans son nouvel
ouvrage, de présentation plus moderne, qui est complété de nombreuses
nouvelles informations, K. D. Kammerer nous présente
l'ensemble de l'évolution de l'alimentation canine depuis le dernier
millénaire jusqu'en fin 1999 et nous expose les anomalies du squelette
dues à cette alimentation. Les autres affections
canines dues à l'alimentation qu'il y décrit feront l'objet d'une
suite qui sera encore publiée en l'an 2000 sous le titre :






"Alimentation du chien et malnutrition"



Cet ouvrage abordera également de manière détaillée les nutriments
secondaires ainsi que les substances biologiques essentielles ou
indispensables à la bonne santé de l'organisme du chien à long
terme.



L'auteur a reconstitué pièce par pièce une impressionnante mosaïque
multicolore et nous dresse finalement un tableau plutôt sombre :






- Les 12 thèses de Klaus Kammerer:




 




1. Comme dans
tous les pays occidentaux, 80 à 85 % des quelques 5,5 millions de chiens
allemands souffrent de manière plus ou moins chronique
ou subchronique d'adiposité, de lésions du parenchyme hépatique, de
maladies métaboliques, de troubles gastro-intestinaux avec insuffisance
pancréatique, de maladies cardio-vasculaires avec
artériosclérose, de déficience immunitaire avec fréquentes
apparitions d'allergies, d'infections et de carcinomes ainsi que de
diverses affections de l'appareil locomoteur et du squelette
associées à des dysplasies de toutes les articulations mais plus
particulièrement de la hanche. L'espérance de vie du chien est
considérablement réduite, le cancer occupant désormais la première
place des statistiques des causes de mortalité.



2. Egalement 80 à 85 % des chiens sont totalement ou partiellement
nourris avec des aliments prêts à l'emploi, fabriqués industriellement
qui, en plus du manque de qualité des matières premières
utilisées, présentent généralement des erreurs systématiques au
niveau de leur composition et de leurs procédés de fabrication. Au cours
des 30 dernières années, la morbidité des affections
mentionnées ci-dessus était indubitablement corrélée au chiffre
d'affaires de l'industrie des aliments pour animaux. Les affections du
squelette accompagnées de dysplasie de la hanche sont
directement liées à la malnutrition du chien pendant des décennies
et en sont leurs conséquences directes.



3. Le principe de la fabrication des aliments modernes pour chiens
est issu de la production de masse des animaux domestiques et de
boucherie, notamment de l'engraissement des veaux et des porcs.
Dans l'auge des veaux et des porcelets, on additionne un mélange
conçu pour une croissance et une prise de poids rapide. Ce mélange est
composé de nutriments élémentaires, à savoir : glucides,
protides, lipides, sels minéraux et vitamines.



Pour le chien, à la place des sacs de 25 ou 50 kg d'aliments pour
veaux et porcs, on confectionne et on propose dans le commerce des
petits conditionnements et des boîtes contenant jusqu'à 80 %
d'eau. Cette alimentation ne se distingue que par l'addition
d'aromatisants, de révélateurs de goût et d'agents attirants
synthétiques spécifiques du chien ainsi que par le conditionnement plus
coûteux que pour les aliments pour animaux de boucherie. La
nourriture pour chiens comporte dans tous les cas encore une différence,
à savoir la présence de soja imitant parfois jusqu'aux
structures fibreuses de la viande et "morceaux de viande" pour
tromper le consommateur. Le soja génétiquement modifié entraîne des
dépôts lipidiques dans les organes et la teneur en
phyto-estrogènes est responsable d'atteintes pathologiques du
squelette. Il s'agit d'un
"Aliment Frankenstein!"




On s'est ainsi
inspiré de l'élevage des animaux domestiques et de boucherie pour
définir non seulement le mode héréditaire de la DH du chien
mais aussi son alimentation.



4. L'important chauffage des matières premières dans de la vapeur
d'eau à haut pression jusqu'à 250 °C et le séchage ultérieur par air
chaud désagrègent les glucides mais dénaturent les protéines
et les lipides et détruisent toutes les vitamines naturelles. Les
nutriments secondaires et substances bio actives essentiels à la santé
de l'organisme animal à long terme sont également détruits
ou altérés. C'est pourquoi, on ajoute ensuite aux aliments un pré
mélange de sels minéraux et de vitamines qui est généralement trop
fortement dosé. Les phyto-estrogènes sont en revanche
largement conservés et agissent comme les hormones sexuelles
endogènes au niveau de l'organisme en ayant également la même action sur
le métabolisme osseux. De plus les dépôts lipidiques
entraînent une sclérose vasculaire et par conséquent une
hypertension et des maladies cardiovasculaires.Chez le chien, ce mode de
nutrition fait apparaître une suralimentation, une fibrose
ostéodystrophique, une ostéochondrose (OCD), des dysfonctionnements
hormonaux, des hypervitaminoses à vitamine A et D3 ainsi que leurs
conséquences, à savoir des anomalies du squelette associées
à une dysplasie de la hanche. Le surdosage en vitamine D3 dans la
nourriture et les préparations vitaminées de sels minéraux peuvent à eux
seuls entraîner la maladie de Legg-Calvé-Perthes qui se
caractérise par une nécrose aseptique de la tête fémorale et des
tuméfactions cylindriques et en forme de champignons. Ceci peut donc
faire apparaître une DH. Les aliments prêts à l'emploi qui
sont le plus souvent additionnés d'une substance stimulant l'appétit
entraînent, du fait de la plus grande prise de nourriture, une
adiposité plus ou moins marquée et à long terme, des affections
chroniques de divers systèmes organiques, notamment du système
cardiovasculaire. L'alimentation moderne pour animaux conçue en
laboratoire a été à l'origine de la dysplasie de la hanche du chien.
Alors que les veaux et les porcs présentant des anomalies
pathologiques de leur squelette sont abattus lorsqu'ils ont atteint un
certain stade staturo-pondéral après quelques mois, le chien est
obligé de continuer à se déplacer le restant de sa vie sur ses os
abîmés.



5. Le caractère héréditaire de la dysplasie de la hanche du chien et
ses autres anomalies squelettiques n'a jamais été démontré. Les
premiers vétérinaires recherchant l'étiologie de la DH ont
émis diverses hypothèses parmi lesquelles on a finalement retenu
l'hérédité multifactorielle, car celle-ci permettait apparemment de tout
expliquer. Les auteurs ultérieurs ont repris ces
hypothèses sans réflexion et sans vérification critique et les ont
simplement recopiées. D'autres ont rédigé des articles de complaisance
moyennant finance. Ce n'est pas sans un certain piquant
que nous mentionnerons le cas du Professeur Helmut Meyer. Ce
spécialiste scientifique de la nutrition, premier assistant et directeur
de l'Institut de nutrition animale à l'Université de Médecine
Vétérinaire de Hanovre a en effet publié en 1968 un article sur
l'hérédité de la DH, alors qu'il ne s'agissait pas de sa spécialité et
qu'il n'y entendait rien à la génétique du chien. Il
entretenait en revanche déjà de très bonnes relations commerciales,
très lucratives, avec Waltham/Effem. Il est finalement apparu un dogme
catégorique sur le caractère d'hérédité multifactorielle
de la dysplasie de la hanche.



6. Ce n'est pas sans une certaine ironie du destin que la DH est
véritablement une affection multifactorielle. Les causes entrant en
ligne de compte sont en effet diverses affections étiologiques
d'origine alimentaire :



a) Rachitisme (ostéomalacie par déficit en Ca et en vitamine D3)

b) Maladie de Moeller-Barlow (scorbut par déficit en vitamine C)

c) Hypervitaminoses en vitamine A+D3 (surdosage toxique)

d) Maladie de Legg-Calvé-Perthes (nécrose de la tête fémorale)

e) Genu valgum (pattes en X)

f) Dysfonctions hormonales (trouble thyroïdien entre autres)

g) Syndrome d'ostéochondrose (affection dégénérative des cartilages)

h) Ostéofibrose (dysplasie fibreuse des os)

i) Adiposité (accumulation de graisse, surpoids)

k) Hyper Sollicitation lors des mouvements



Les déséquilibres métaboliques et les dysfonctionnements
hormono-alimentaires à l'origine de ces maladies entraînent des
dysplasies au niveau de l'ensemble du squelette du chien et se
traduisent
par des formes très légères, passant souvent inaperçues sur le plan
clinique ou par des déformations sévères. Comme les forces dynamiques et
statiques impliquées dans le mouvement sont les plus
importantes au niveau de la hanche, les déformations ou dysplasies
apparaissent obligatoirement d'abord à ce niveau. Une dysplasie peut
toutefois apparaître au niveau de toutes les autres
articulations et serait retrouvée sous une forme plus ou moins grave
chez tous les chiens présentant une DH, si on ne se limitait pas aux
radiographies des hanches. Dans une majorité de cas de
dysplasie de la hanche, il coexiste également une dysplasie des
épaules, des coudes et des genoux.



7. En ce qui concerne l'étiologie et la pathogénie de la dysplasie
de la hanche, le seul ter-me utilisable est celui de maladie factorielle
mais il n'inclut toutefois pas le facteur génétique. La
dysplasie de la hanche doit par conséquent être considérée comme une
complication d'une maladie métabolique du chiot et du jeune chien et
comme le symptôme d'une maladie hormono-alimentaire
généralisée du squelette et non pas comme une anomalie isolée
héréditaire de l'acétabulum et du fémur.



8. Les multinationales Nestlé (Friskies, Fido, Fidéle ),
Colgate-Palmolive (Hill's Science Diet), Procter & Gamble (Iams,
Eukanuba), Heinz (Recipe)) et en particulier Mars et les filiales
Waltham et Effem (Pedigree , Canigou, Frolic, Advance, Schappi)
dominent le marché mondial multimillionnaire de l'industrie des aliments
pour chats et chiens dont 90 % du marché européen.
Parallèlement à celles-ci, Ralston Purina (Pro Plan, Purina ) et
Royal Canin (Royal Chien, Selection, Size mini-medium-maxi) ont une
certaine importante. Effem occupe la première place du marché
allemand en détenant 75-80 % du marché, soit 3,5 milliards de
Deutsch Mark et dégage des bénéfices d'un milliard environ pour un
chiffre d'affaires de 2 milliards. A cela s'ajoute le fait que ces
grosses entreprises se cachent derrière la plu part des nombreux
petits fabricants.



9. Ces sociétés disposent de moyens publicitaires pratiquement
illimités. Dans les pays occidentaux, plus de 10 milliards de DM = 10
000 millions au total sont consacrés chaque année à la
publicité pour les aliments pour chiens. Uniquement en République
Fédérale d'Allemagne, le groupe Mars et ses filiales Waltham et Effem
consacrent annuellement pratiquement ½ milliards = 500
millions de DM aux médias officiels ou non officiels. Les fonds sont
d'abord utilisés pour les panneaux et les encarts publicitaires, pour
les spots publicitaires télévisés ainsi que pour les
articles de Relations Publiques publiés dans les journaux et les
magazines. La Yellow Press cynologique est totalement entre les mains de
l'industrie de la l'alimentation pour animaux et ne peut
et ne doit publier que ce qui est de l'intérêt de son mandataire.
Les associations et les fédérations cynologiques et leurs fonctionnaires
bénéficient d'une aide financière considérable. L'
association cynologique allemande et ses membres du comité de
direction profitent annuellement de plusieurs millions et sont ainsi
devenus totalement corrompus et dépendants. Alors que toutes ces
sommes sont payées pour acheter des personnes et des suffrages, des
dessous-de-table sont destinés aux parties politiques, aux institutions
et à la justice.



10. Le milieu vétérinaire est en attendant également fortement
dépendant de ces multinationales. De nombreux vétérinaires doivent leur
travail et leur revenu à des services mutuels. Sur les 20
000 vétérinaires exerçant en République Fédérale d'Allemagne, 20 à
25 % sont sans travail et 20 à 25 % devraient fermer leur cabinet s'ils
ne disposaient pas, pour couvrir les frais de cabinet
(loyer, personnel), des quelques 40 000 à 50 000 DM annuels issus de
la vente d'aliments diététiques et du système radiographique de
l'association cynologique allemande. D'importants moyens en
nature et en espèces vont aux étudiants en médecine vétérinaire, au
personnel assistant médico-technique et aux vétérinaires eux-mêmes. Les
vétérinaires et les spécialistes scientifiques de la
nutrition qui sont les têtes pensantes des instituts de nutrition
animale sont presque tous impliqués et voyagent autour de la terre aux
frais des différentes sociétés. Ils recommandent ces
produits pour se protéger eux-mêmes et n'indiquent aux propriétaires
d'animaleries que les avantages des aliments industriels pour chiens en
passant les inconvénients sous silence. Comme
l'ensemble du budget publicitaire est financé par les recettes et
par conséquent par les prix de vente des différents marchés, les
consommateurs et les propriétaires d'animalerie payent encore de
leur propre poche le lavage de cerveau auquel ils sont
continuellement soumis. Ils ne pensent pas que les produits qui ne sont
pas du tout aussi optimisés que cela sont également beaucoup trop
chers. Dans les autres pays, la situation est identique ou
similaire.



11. Les sociétés mentionnées ci-dessus - mais en particulier
Waltham/Effem - ont lancer le dogme de l'hérédité des maladies du
squelette du chien pour masquer les défauts systématiques des
aliments industriels pour animaux et l'ont soutenu ainsi pendant
trente ans. Presque tous les vétérinaires compétents qui se sont
intéressés ou qui s'intéressent à la DH aux Etats Unis, en
Angleterre ou en Allemagne ont reçu à un moment quelconque des
subventions de Waltham/Effem, Ralston Purina ou d'autres sociétés. Le
calcul et les stratégies commerciales n'ont pas besoin d'un
chien en bonne santé mais plutôt d'un chien malade. Les affections
des divers systèmes organiques par suite de malnutrition ont donné le
coup d'envoi à l'innovation du marché par l'introduction
de nombreux produits diététiques vendus par le vétérinaire auquel
les fabricants livrent à domicile non seulement les marques en question
mais aussi les chiens malades nécessaires pour utiliser
ces produits! Dans les pays occidentaux, l'industrie et les
vétérinaires entretiennent, dans un système totalement corrompu, une
certaine criminalité des blouses blanches et des cols blancs à
travers la plus grande escroquerie de l'histoire de la médecine
vétérinaire. Il s'agit là d'une chronique tout à fait scandaleuse.



12. La malnutrition du chien et le dogme de l'hérédité de sa
dysplasie de la hanche représentent avant tout une double erreur. Ils
constituent l'erreur du millénaire de la médecine vétérinaire si
l'on considère les dégâts occasionnés sur la santé du chien pendant
quarante ans par l'industrie alimentaire animale et en particulier par
mesdames et messieurs les professeurs en fonction dans
les facultés de médecine vétérinaire des Universités américaines,
anglaises et allemandes. Des millions de chiens du monde entier ont en
effet reçu pendant cette période une nourriture entraînant
maladie et mortalité. Une réforme de l'alimentation canine
comportant une amélioration de sa qualité et une lutte contre les
défauts systématiques de fabrication permettrait de réduire de manière
significative en quelques années la morbidité due aux nombreuses
maladies canines d'origine alimentaire. Ainsi en particulier, il serait
au moins possible de réduire de façon marquée les maladies
du squelette associées à la dysplasie de la hanche. 




Source: Transanimal